Super stage en novembre à la Vallée de l’Yonne, à moins de 2h de Paris, un agréable dépaysement dans cet ancien hôtel rénové, avec ses sols en carrelage ancien, son escalier en bois, des hauteurs de planchers, des portes de dimensions différentes. Il y a aussi une résidence attenante, plus récente avec des chambres agréables.
On a raté la photo. Elle est floue ! et il manque du monde. Alors la prochaine fois, on commence par la photo !!!
Merci à tous pour votre bonne humeur, vos présences assidues aux cours, et pour ces nombreux cadeaux !
Jean-Pierre et Marie Hélène, Daniel et Suky
Et bien sûr, on ne pourra pas oublier le discours de Bertrand, que l’on embrasse très fort, qui avait séché le dernier cours pour nous concocter ceci :
Recette du bonheur
Si vous voulez une danse vite fait, vous pouvez prendre un danseur ou une danseuse d’élevage. Après 40 jours intensif à pratiquer en batterie, sans voir la lumière du jour, ajouter un peu de sel et mettez au four, thermostat 200 dans une salle saturée des mêmes danseurs trop gominés et parfumés pendant 20 minutes, et vous pourrez dire que vous aurez dansé.
Selon la qualité souhaitée, vous pouvez vous orienter vers des choix bien meilleurs.
Choisissez plutôt des danseurs nés et élevés en plein air, par des éleveurs attentionnés. Attentif au travail bien fait, ces éleveurs savent que la qualité prend du temps et nécessite beaucoup d’attention. Ils ont l’œil vif et corrige les petites erreurs dès le début pour que les pas, les passes et autres enchaînements soient justes pour toujours.
De plus, cela évitera les blessures, les douleurs et les danseurs se sentiront moins fatigués en plus d’avoir une chair ferme et une stature élégante. Cuisinière de la danse, sachez d’ailleurs que certains élevages proposent même des échauffements et des séances de relaxations pour encore plus de bien être. Ces éleveurs sont rares mais gage de l’assurance de danseurs authentiques.
Pour les ingrédients :
Acheter une vingtaine de paires chaussures de danse et une vingtaine de tenues adaptées tant pour l’entraînement en journée que pour la soirée endiablée.
Déshabillez vos danseurs et bouger leurs bras, leurs jambes dos et coup après la sortie du lit.
Equipez les de leurs chaussures et vêtements. Badigeonnez les d’énergie.
Accrochez un sourire.
Une fois prêts, regroupez les dans une salle agréable dans un endroit au calme et plaisant.
Décrivez l’objectif par une démonstration de la figure à atteindre. Rassurez immédiatement en refaisant la démonstration doucement et expliquer le tempo, la posture, l’axe, le regard, le cadre, les bras.
Certains n’écouterons pas, d’autres auront les yeux écarquillés de n’avoir rien compris, d’autres auront déjà commencé à essayer mais cela ressemblera à une autre danse. Ce n’est pas grave.
Remontrer une nouvelle fois et après qu’aucun n’ait posé de question, versez tous les danseurs dans la salle.
Tourner doucement à chaleur douce quelques minutes.
Après cette première ébullition, ressortez les danseurs et égoutter les.
Remontrer l’enchainement doucement en mettant l’accent sur les erreurs de cuisson observés lors de la première ébullition.
Mélanger les danseurs et replonger les dans la salle pour une seconde cuisson à feu un peu plus vif.
Après ces étapes, ressortez les et laisser reposer.
Lors de cette phase de repos, profitez-en pour faire un petit garnissage farci du ventre.
Recommencer par la troisième cuisson et un nouveau mélange des danseurs.
Cette cuisson plus longue apportera gout et saveur au fur et à mesure.
N’hésitez pas à cuire dans une poêle séparée quelques danseurs qui auraient un retard de cuisson lors des premières étapes. Généralement, ce sont les mêmes nonos qui n’écoutaient pas lors des premières étages.
Ce n’est pas grave, votre rapide cuisson sera efficace et vous pourrez les remettre dans la cocotte des autres après qq instants.
Si parmi les danseurs un ou plusieurs individu semblent plus remarqués que d’autres, ce n’est pas la peine de les punir. Ils apporte généralement un peu de piment à la recette et même si on ne sait pas bien pourquoi, c’est plutôt bon.
Avant dernière étape.
Laisser reposer une nouvelle fois a midi.
2 heures après, remélanger tous les danseurs et remontrer la figure.
Mettre tout les danseurs dans la salle et laisser mariner jusqu’au soir. Changer le style de musique chaque heure (bachata, salsa, puis west coast).
Une fois fini, parsemer d’une blague ou deux, partager un apéritif et des échanges attentifs entre chacun.
Vous constaterez que les sourires accrochés le matin seront toujours là et auront embellis à mesure des cuissons successives.
Attention :
La cuisine de cette recette nécessite des répétitions plusieurs fois par an. Pour cela,
Regrouper les éleveurs talentueux dans des régions différentes. Qu’ils viennent avec leurs danseurs. Le mélange des différents spécimens apportera un amélioration du niveau et du plaisir démultiplié.
Dernière étape. remercier.
Merci à nos hôtes de nous recevoir avec autant d’attention, de bienveillance et de repas aussi diversifiés que bons.
L’assiette, le service, l’accueil sont appréciés par chacun de nous.
Un grand merci à nos professeurs pour leurs leçons de cuisine, leurs conseils, leur patience et leur profonde implication pour nous faire progresser. Sachez que si vous êtes heureux de nos progrès, nous vous en sommes reconnaissants et nous ne ménageons pas nos efforts pour réussir et voir vos yeux pleins de fierté.
Enfin, pour lire la recette à tous, sélectionner un danseur ou une danseuse. Cela n’importe peu, ce sera généralement le même désigne d’office que la dernière fois.
Alors, Suky et Daniel, Marie-Hélène et Jean-Pierre,
Voici qq présents de notre part pour vous offrir une bonne dégustation et un tonnerre d’applaudissements !!!